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Julie au pays des cigognes

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2 mai 2008

Happy end

This is a happy end ...

J'ai terminé mon année à Strasbourg, le cigognes sont rentrées d'Afrique, je pars pour Auxerre.
Année courte, année belle, je continue ma route vers d'autres destinations, pas toujours aussi exotiques que je le souhaiterai.
Nous avons chargé la 2CV et mes affaires ont déménagé vers Dijon, première étape du voyage. Mon stage commence lundi 5. Dimanche, je monte à Auxerre.
Je suis admissible aux épreuves orales du concours des écoles d'ingénieur. Je m'entraine à la pratique de l'anglais.
Je n'aurai plus Internet. Sauf au bureau, et le weekend, chez Seb. Mais comme il fera beau et que mon stage me prendra tout mon temps, je n'en aurai certainement plus beaucoup pour continuer à écrire.
De toutes façon, vous n'étiez pas très nombreux à me lire. Merci à vous. Ça me faisait plaisir de lire vos messages.
Continuez à me donner de vos nouvelles ! A bientôt.

... come and give me your hand I'll take your far away ...

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14 avril 2008

1 an et 1 jour

Il y a un an et un jour, j'atterrissais  sur le sol québécois pour passer quatre mois inoubliables ...
Un an après, l'envie de repartir est toujours là. Certes, un peu moins visible, mais j'y pense toujours.
Je ne sais pas ce que l'avenir a prévu pour moi alors il m'est difficile de savoir quand cela arrivera. Mais quand l'occasion se présentera, je n'hésiterai pas !

1 avril 2008

Le monde selon Monsanto ...

Encore un effet terrifiant des OGM.

Au Paraguay, le monde agricole est divisé en deux : d'un coté il y a les petits paysans, de l'autre, les grands propriétaires terrien qui louent les terres à des paysans. Ces dernières exploitations sont immenses. Elles exploitent principalement du soja transgénique.

Le Paraguay est le 4ème producteur mondial de soja transgénique. Pourtant, c'est un pays très pauvre, et malgré les rendements économiques agricoles exceptionnels, malgré que le PIB qui ai augmenté, la pauvreté rurale dans ce pays a également augmenté de 20 à 26%. C'est donc toujours les mêmes qui récoltent les richesses.

2 400 000 hectares seront cultivés cette année en soja. C'est possible en sachant que certaines exploitations  peuvent exploiter plus de 20 000 hectares de soja en monoculture ! Vous imaginez ? En France, la Surface Agricole Utile en grandes culture est de 110 hectare. La plus grande ne doit certainement pas dépasser 1000 hectares.

Ces grands propriétaires terriens expulsent les petits paysans qui ne veulent pas vendre. Ils sont menacés par des groupes paramilitaires et leurs parcelles sont pulvérisées avec des herbicides (type glyphosate). Comme ces plantes ne sont pas OGM, elles meurent et les paysans ne peuvent plus cultiver. Pour finir, les propriétaires terriens achètent et sèment leur soja transgénique résistant au glyphosate ...

Les paysans quittent les campagnes pour migrer vers les villes pour rejoindre les bidonvilles ...

Ce soja est importé en vrac en Europe et en Amérique du Nord.

Si cela vous intéresse, c'est la deuxième partie de l'émission "Terre à terre" du 29 mars 2008 sur France Culture.



1 avril 2008

OGM, non merci

Un peu de politique ...IMG_1519

J'ai assistée hier à une conférence de Monsieur Jacques TESTART, biologiste, directeur de recherche à l'INSERM, père des bébé éprouvettes et citoyen vigilant. Le thème de cette rencontre était les Organismes Génétiquements Modifiés.

Vous savez peut-être qu'aujourd'hui sera discutée à l'Assemblée nationale le projet de loi modifié sur les OGM en France, déjà adopté en première lecture par le Sénat. 

Le contenu de cette loi n'est pas suffisant pour l'anti-OGM que je suis.

Tout d'abord, les essais en plein champs vont continuer, sous l'alibi de la recherche. Or cette "recherche" n'est en fait qu'un simulacre qui permet à Monsanto, et 9 autres multinationales de continuer leurs essais en récoltant beaucoup d'argent.

Qui dit essai en plein champ, dit contamination. Oui, bien sur, l'argument contraire arrive et dit : "le seul OGM autorisé en France est un maïs et le maïs ne peut pas contaminer d'autres espèces (contrairement au colza qui est une Crucifère capable de se croiser avec la moutarde, le choux, les radis mais également la Giroflée, la Monnaie du Pape et un tas d'autres plantes sauvages). Pour l'instant, en France, nous n'en sommes pas encore à l'implantation de colza génétiquement modifié. Mais ça ne saurai tarder, des essais sont en cours.

OGM_J__en_veux_pas__Revenons à nos maïs transgéniques : certes il ne contaminera pas les plantes sauvages, mais tout ceux qui sont en agriculture bio ou simplement sans OGM verront leur récolte contaminée. Et le projet de loi  va obliger les bio à accepter un seuil de 0,9% d'OGM dans leurs produits, admettant ainsi que la contamination est obligatoire.

Ce que j'ai appris lors de cette conférence, c'est que rien n'est contrôlé dans l'a fabrication d'un OGM. Les agriculteurs ont remarqué que quand le maïs MON810 verse (se couche à cause d'une croissance trop rapide), il casse. En effet, la modification de la plante n'a pas uniquement provoqué la synthèse de l'insecticide, elle a aussi rendu la lignine différente. Or, cet effet n'était pas attendu et il n'est pas contrôlé. Le problème est le même pour les saumons transgéniques : ils grandissent et grossissent plus vite, mais ils sont mal formés au niveau de la tête. Les vaches génétiquement modifiées sont aussi souvent diabétiques ... Plasmide_Originel
En effet, faire un OGM, c'est introduire un transgène dans l'adn de l'organisme. Et un transgène, ce n'est pas uniquement un gène. C'est un gène, entouré d'autres gènes qui lui permettent de s'exprimer, et de vérifier qu'il s'exprime correctement. Or, nous ne savons pas du tout quels rôles jouent ces autres gènes individuellement, et quand ils sont associés.
De plus, on sait bien maintenant que 1 gène ne code pas pour une seule protéine, un gène peut produire plusieurs protéines et plusieurs gènes peuvent produire une seule protéine ou plusieurs. Ce sont ces protéines qui agissent ensuite sur le vivant.

Voila pour la biologie moléculaire, ça sert d'être un GB.

J'ai également appris qu'au Canada, un agriculteur bio a été condamné pour utilisation non autorisée d'OGM par Monsanto. Son maïs a été contrôlé positif et comme tout maïs OGM doit avoir été payé à Monsanto (brevet) il a été condamné, et sa récolte arrachée.
ferri_monsanto_ogm
Il existe également en Amérique des plantes sauvages qui sont devenues résistantes à tous les herbicides connus, suite à des contaminations par des Plantes Génétiquement Modifiées (PGM). Il ne reste qu'une seule solution ... les arracher à la main ...

Et le top du top, le "gène terminator" : il permet de rendre la graine stérile après la récolte. Les agriculteurs sont donc obligé de racheter la graine l'année suivante. En plus de cet esclavage, il y a le risque de stériliser toutes les plantes, cultivées, ou non ...


15 mars 2008

Des jours avec, et des jours sans !

Des fois, je me demande ce qu'il se passe la-haut. Autant jeudi était à marquer d'une pierre blanche, autant hier, vendredi 14 mars 2008 restera dans l'Histoire comme une journée noire !

Elle avait pourtant bien commencée. La météo avait annoncé de la pluie toute la journée et comme je devais me rendre à la chambre de l'agriculture de Schiltigeim à vélo, j'avais fait l'acquisition la veille, d'un magnifique sur-pantalon imperméable pour ne pas me retrouver dégoulinante à l'heure de mon rendez-vous. Mais croyez-le ou non, pendant toute l'heure où j'ai enfourché mon vélo, à l'allée comme au retour, il n'a pas fait une goutte ! Je ne m'en plaint pas, mais en lisant la suite, vous allez trouver ça étrange.

L'après midi, Cyril et moi avions rendez vous avec des agriculteurs dans les environs de Soultz. Nous sommes parti avec beaucoup d'avance afin de visiter le Fort Schoenenbourg sur la ligne Maginot, trouver un Gros Chêne, et prendre des photos d'érosion.P1030812

Arrivés dans les sous bois, nous découvrons sous une pluie battante, un énorme blockhaus d'un noir sordide. La pluie, les arbres sans feuille et ce fort nous donnaient vraiment l'impression d'être de retour dans la seconde guerre mondiale, le grondement des bombes en moins.

P1030813Malheureusement pour nous, nous avons trouvé porte close. Un ouvrier était pourtant présent pour des réparation certainement. Nous avons bien essayer de lui faire les yeux doux, mais rien à faire, le blockhaus a réussi à garder sa fonction initiale, rester imprenable face à l'ennemi (que nous étions).

Obligés de rendre les armes, nous avons fait demi tour, en quête d'un autre bâtiment à visiter. Nous avions vu un panneau "Maison rurale de l'Outre Forêt", nous avons décidé d'y aller, il nous restait encore une heure et demie devant nous.

Ce musée de la vie agricole des années 20 aux année 50 avait l'air très intéressant, malheureusement, la visite durait deux heures. Nous avons donc rebroussé chemin, projetant d'y retourner le 20 avril, pour une démonstration de forgeron, tapissière, tonnelier et autres artisans du monde rural de cette époque ainsi qu'une dégustation de tartes flambées !

Dépités, nous nous dirigeons vers l'église la plus proche, non pas pour demander au ciel de nous accorder son pardon (nous ne somme pas très pieux comme personnes), mais pour visiter. Ici, aussi, toutP1030849 est fermé ...

Cette fois-ci, il ne nous reste plus qu'à affronter la pluie et patauger dans les champs labourés à la recherche de quelque phénomène érosif. Heureusement, fidèle à elle même, la petite pluie a gentiment incisé la terre et nous prenons de belles photos de ravines et de dépôts de terre en bout de parcelle.

L'heure tourne et finalement, il est temps de retrouver notre premier agriculteur. Après avoir plusieurs fois tourné dans les rues d'un village typiquement alsacien, nous trouvons sa femme qui n'est pas au courant du rendez-vous. Son mari étant occupé, elle se propose de répondre à notre questionnaire. Malheureusement, elle ne s'occupe que de l'élevage, et ne peut nous renseigner sur les travaux du sol qui nous intéressent. Après plusieurs minutes d'attentes, son mari viens à son aide. Il n'est pas très coopératif mais répond tout de même à nos attentes.

P1030826Nous les quittons, soulagés d'en avoir terminé avec eux et repartons en direction de Hohwiller pour notre dernier rendez-vous. Nous sonnons à la porte d'une jolie maison alsacienne. Plusieurs fois. Personne ne répond. Ignorant et naïf, nous trouvons cela étrange que notre homme ne soit pas au rendez-vous (nous n'avions pas encore fait le lien entre toutes ces malchances). La cours de la maison est suivie d'un poulailler fermé de deux portails, l'un chez eux, l'un chez les voisins. Ce détail troublant (on ne partage son poulailler qu'avec sa famille ou ses amis très proches) me pousse à allez voir la voisine, qui, justement est à la fenêtre.

C'est une vieille petite mamie, aux cheveux gris cachés sous un foulard lui aussi gris. P1030832Je me présente comme étudiante travaillant à la Chambre d'agriculture et l'ADAR de Haguenaux  et lui demande si son voisin est bien la personne que nous recherchons. Elle ne comprend pas et me demande "Vous cherchez une chambre à Haguenaux ?". On aurait dit un gag de bande dessinée. Je lui répond que non et elle va chercher son appareil auditif.

Je ré-explique mon histoire et très gentiment, elle m'indique qu'elle est la belle mère de notre homme et qu'il est certainement chez ses parents à Hoffen. Elle m'écrit le numéro de téléphone et nous souhaite bonne chance.

Bip-bip-bip. C'est occupé. Nous attendons quelques minutes. Bip-bip-bip ... Rien n'y fait. Je retourne voir la voisine-belle mère pour demander l'adresse. Elle m'explique tout cela et nous voilà parti à Hoffen.

Arrivé devant la maison des parents, nous trouvons également porte close. Nous retournons à Hohwiller par conscience professionnelle. Toujours personne.

Découragés, nous abandonnons et décidons de retourner faire des photos sous la pluie avant de nous réchauffer devant un bon chocolat chaud.

Arrivés au bistrot après avoir attendu le passage d'une cinquantaine de voitures rentrant du travail au carrefour de Soultz, la patronne nous sert nos chocolats. Huuuuuuuum, de l'eau chaude avec du cacao .... Le lait, je ne sais pas où il était passé, mais y'en avait pas. On aurait dit une de ces boissons sans goût que vous servent les machines automatiques sur les aires d'autoroute ... Un délice ....

Afin de terminer notre périple en beauté, nous partons à la recherche du Gros Chêne, lieu-dit indiqué sur le chemin du retour. Nous nous attendions à trouver ceci : chene

mais après plusieurs minutes sur une route toute droite, nous n'avons rien trouvé d'autre que cela ...foret_de_haguenau_01

Exténués, nous rentrons à Strasbourg rejoindre nos collègues de projet tutoré pour un petit repas. Le soir, Cyril me ramène, et avec la poisse qui nous suit toujours, nous avons tous les feux rouges ... sans exceptions !

Aujourd'hui, je n'ose me prononcer. Il est 5h30, je viens de me faire réveiller par mes voisins qui rentrent de soirée, ma douche sans siphon a des odeurs d'égouts ... et la journée ne fait que commencer !

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13 mars 2008

La vie est belle

J'ai eu un stage, il va être très intéressant, j'en suis sure : réaliser un diagnostique des pratiques agricoles d'une zone pour ensuite évaluer la vulnérabilité de certains points de captages d'eau potable.

Je suis déjà en train de chercher des infos sur l'Aube et l'Yonne, je pré-sens déjà une typologie des exploitation, la mise en place de questionnaires ... ah ! j'ai hâte, j'ai hâte ! Vous ne pouvez pas imaginer !

Ce matin, nous avons travaillé sur notre projet tutoré. Nous avons en main un problème de coulée de boue d'origine agricole sur une petite commune du Bas Rhin, Soultz sous Forêt.

Nous avons réalisé des questionnaires à l'attention des agriculteurs, sur leur vision du phénomène d'érosion et sur les possibilités de mise en place de mesures anti-érosion ou anti-coulée de boue.

Ce matin, nous avions rendez vous avec deux d'entre eux. Nous avons été très bien accueilli, chaleureusement reçu. Après avoir posé nos questions, ce sont eux qui ont voulu savoir plus précisément d'où nous venions, qu'est ce que nous pensions de l'agriculture, qu'est ce que nous envisagions de faire plus tard ...

C'était un échange très intéressant et enrichissant. Leurs avis étaient différents, nous avons écouté plusieurs points de vue, sans les juger, autant sur les problèmes de coulée de boue que sur les changements de l'agriculture. Nous avons tellement écouté que nous avons fini le deuxième entretien à midi, une heure après l'horaire habituel de la fin de nos entretiens !

Je trouve que les Alsaciens sont accueillants. Entre la danse folklorique où j'ai très bien été intégrée, mes vieux voisins qui me font la causette, et les agriculteurs que nous avons rencontré, je me dit que même s'ils parlent Alsacien comme une vraie langue vivante, ils ne sont pas pour autant aussi fermé qu'on le croit !

En rentrant, j'ai ouvert mes mails et le prof qui nous encadre nous a dit que notre synthèse biblio était excellente, je suis très contente et honnêtement, assez fière aussi car je l'ai faite toute seule.

La vie est belle, pour moi, en ce moment.
Pour  le reste du monde ... j'espère. 

26 février 2008

La vie continue

Oulalala, presque un mois d'absence ... Enfin, j'ai déjà fait pire et personne n'a rien dit !

Il faut dire que faire une Licence Professionnelle Agriculture Durable, ce n'est pas trop trop éprouvant. Même en y mettant de la bonne volonté  !Carousel

Après les partiels de la fin du mois de janvier, on nous a annoncé deux semaines de vacances ! Moi, ni une ni deux, j'ai sauté dans un train, direction Dijon !

Devant le temps magnifique, et le temps dont je disposais, je suis partie à la découverte de cette très jolie ville. Regardez dans l'album photo, j'espère que cela vous donnera envie de venir !

Je suis ensuite rentrée deux jours à Strasbourg, histoire de reprendre quelque cours, et je suis aussitôt reparti  pour Lyon.

"SNCF, à nous de vous faire préférer le train !"

Encore des vacances

J'ai passé mes vacances de Février dans la Vallée d'Aspe, la plus belle vallée des Pyrénées. P1030653Oui oui ! Dans le petit village d'Aydius, le plus beau village du massif ! Admirez donc !

Le temps était magnifique. J'ai respiré l'air pur, galopé vers les sommets, admiré les vautours et les isards, retrouvé des amis, imaginé une vie. Une vie de chevrière, fromagère, dans un pays fier de son territoire et de son histoire. J'ai toujours dit que c'était ma deuxième maison. Le Québec, c'est le pays de mon cœur, mais Aydius, c'est mon village, celui où j'aurai du grandir !

Mais c'est lui qui m'a fait grandir et devenir ce que je suis maintenant. Lui et plein d'autres. Plein d'autres lieux, plein d'autres rencontres.

Devinez quoi !

J'ai un stage, un vrai, enfin ! Comme quoi, il ne faut jamais désespérer. Parfois, on frappe à la bonne porte !

Je serai à Auxerre, au S.E.D.A.R.B. C'est une association loi 1901 qui réalise de l'aide aux agriculteurs conventionnels qui veulent passer en agriculture bio.

Auxerre, vous allez me dire, si vous avez bien suivi, c'est pas tout à coté de Dijon (même si c'est plus prêt que Strasbourg, je vous l'accorde) !

Ben oui, mais voyez vous, à Dijon, on m'a dit "p'têtre ben qu'oui, p'têtre ben qu'non" alors j'ai accepté à Auxerre ! En plus le sujet me plait beaucoup plus ! L'inconvénient, c'est le logement ... c'est pas une mince affaire.

Il va falloir que je trouve une chambre, une coloc, un camping, n'importe quoi mais pas trop cher. Car en même temps, mon loyer à Strasbourg continuera à être payé jusqu'au mois de juin, inclus ...

Heureusement, même si cette nouvelle loi sur les stages de plus de 3 mois m'a bien mis des bâtons dans les roues, je vais être payées à 30% du SMIC, ce qui me permettra de payer un petit loyer. Et mes frais de transports seront remboursés. Car j'aurai ma voiture de fonction, pour les déplacements que j'effectuerai pendant mon stage ! Oulala, première fois que je conduirai toute seule , sans personne  à coté de moi !

Enfin, encore une ville que je vais découvrir ! Et un département ! Finalement, je voyage sans m'en rendre compte. Je ne sais pas du tout à quoi cela ressemble l'Yonne. Mes grands parents disent que c'est très beau, riche en histoire et patrimoine. J'ai hâte !

Finalement, quand j'y pense, ma deuxième vie à Strasbourg va bientôt s'achever ... C'est passé vite. A la fois j'avais plein de temps, mais je n'ai pas fait grand chose. L'emploi du temps de la Licence était mal organisé, je n'ai rien pu planifié. Enfin, j'ai quand même passé du temps avec mes grands parents, retrouvé ma cousine et même découvert un peu l'Alsace et son folklore !


Et pour finir

Remotivée par cette histoire de stage, boostée par mes séjours à Dijon, j'ai décidée de tenter le concours B des Ecoles Nationales d'Ingénieur des Techniques Agricoles. Oui. J'en ai eu assez d'avoir un cerveau qui n'était pas assez utilisé. J'ai soif d'apprendre. Alors voilà. Je vous dirai si mon dossier est accepté. Dans ce cas, j'irai passer les oraux à Bordeaux. Et enfin, si tout va bien, j'aurai une place dans une des quatre écoles des ENITA : Bordeaux, Clermont, Dijon ou Nantes. J'espère du fond du coeur, si je devais être prise, que ca le soit à Dijon. Sinon ... on verra ... Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs, ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, chaque chose en son temps !

1 février 2008

Si rechercher un travail est aussi compliqué que trouver un stage, alors je suis pas sortie de l'auberge ...

La vie d'étudiante en Licence Professionnelle en recherche d'un stage de quatre mois dans un département qui n'est pas son département de résidence officiel n'est vraiment pas de tout repos.

Eux (sceptique):
- Vous êtes en Licence Professionnelle, qu'est ce que c'est ?
Moi (d'une voix sure) : -C'est un niveau Bac +3, à l'Université ...
Eux (d'un ton lasse) : - Ah, c'est à l'université, ah oui ben ...
Moi (d'une voix désespérée et rapide) : - Oui oui MAIS nous sommes en relation directes avec les chambres d'agriculture et une école d'ingénieur.

Oui parceque c'est difficile de se faire prendre en stage, surtout quand on glisse le mot université alors là, c'est grillé, on se ratrape comme on peut, et encore, j'ai de la chance d'avoir quelques branches auxquelles me racrocher. J'imagine meme pas comment doivent galérer ceux qui sont en licence ou en master de sciences ... sans aucun stage autre que celui qu'on réalise en 4ème ...

Ah, quelle chance j'ai finalement !

Eux : et vous habitez à Dijon ?
Moi : Moui, j'ai de la famille, j'étudie en Alsace mais je n'aurai aucune difficulté à me loger à Dijon

Comment leur expliquer que l'adresse écrite sur mon CV est en Alsace et que je viens faire un stage à Dijon, que pour l'instant je n'ai pas d'adresse dans cette ville car je ne vais pas mettre :

Julie, chez Patou
chambre 4326
route Chouette
21000 Dijon

Pas très professionnel quand même !

Et en plus de ça, j'ai beaucoup de concurrence. Et oui, le marché du stage, comme celui du travail, est bondé, il déborde de toute part. Je me suis faite piquer ma place alors que c'était très bien engagé. La veille au téléphonne tout allait bien "Oui oui, il n'y a pas de problème", le lendemain, par mail "Nous sommes désolés, nous avons trouvé une autre personne qui correspondait mieux au profil recherché"

Et ils terminent tous par " Nous espérons que vous avez d'ore et déjà trouvé un autre établissement d'accueil"

Et bien non, j'ai rien, j'ai envoyé des lettre, des emails, passé des coups de téléphonne et toujours rien ...

Enfin, une fois de plus je ne suis pas à plaindre, des copines commencent en mars et n'ont toujours rien.

Moi c'est en Mai, il me reste encore trois mois !

27 janvier 2008

Joyeux anniversaire

Ah, je suis heureuse. J'ai passé une magnifique journée d'anniversaire, avec mes Grands Parents, ma cousine Daniella (pour qui c'était aussi son anniversaire ! ) , ma tante et son compagnon. Une vraie journée en famille. Une belle journée ensoleillée, pleine de bonheur.

Levée 8h, j'enfourche mon vélo et me rend chez mes Grands Parents pour faire une Forêt Noire (Alsace oblige, non, c'est celui que je préfère !). De 9h à 11h30, je cuisine, ma cousine arrive, je me décarcasse à faire monter P1030506mes blancs d'oeuf avec un fouet mécanique. Je ne suis pas très douée, trop habituée au fouet électrique. Moralité, mon gateau ne monte pas du tout ! Tampis.

Il était beau, et très bon quand même. Tout le monde s'est régalé et je suis heureuse que ça leur ai plus. Depuis le temps que je leur en parlais !

Après avoir bien mangé, nous avons passé l'après midi à jouer au Rummicube avec Daniella et les Grands Parents.

Après une belle après midi, je suis entrainée chez Daniella pour une séance de relooking ! Vous n'allez pas me reconnaître. En me regardant dans la glace après un lissage de cheveux, habillage et maquillage, je me suis P1030535dit " je ressemble à une fille de 21 ans ". Ça m'a fait plaisir. Je remercie ma cousine préférée, une véritable experte en la matière !

Évidemment, je ne le ferai pas tous les jours, même quasiment jamais, je l'avoue. Sauf si je reste éternellement à vivre dans une ville où s'habiller, se maquiller est une façon d'être. Mais je ne pourrai jamais vivre en ville. Et si je suis ailleurs, tous ces détails ne me serviront à rien, mes cheveux pourront retrouver leur liberté de voler en tous sens et mes yeux retrouveront leur naturel.

Mais j'étais heureuse, je me trouvais belle. Et puis ce matin, comme Cendrillon du conte de Perrault, je me suis retrouvée, comme avant !

J'ai vraiment été gatée. Nous sommes allés dans un restaurant alsacien, Au tonnelet. C'était formidable, très bon, garni (trop ?!) et convivial. Merci pour cette soirée merveilleuse.

22 janvier 2008

Un an de plus

Samedi prochain, 21 ans, déjà ...

Qu'ai je fait cette année de mes vingt ans qui mérite qu'on s'y attarde ?

- j'ai eu mon permis (il était temps), mon permis de liberté, liberté de polluer ...
- j'ai aussi eu mon DUT Grand Beau Gosse Ecolo, sauver la planète c'est mon boulot !
- je suis tombée amoureuse d'un coin du monde,

- j'ai plongé mon regard dans celui d'un ours noir,

- volé à travers le ciel,

- j'ai gravis un sommet,
- appris à skier,
- passé beaucoup de temps à la réflexion,
- beaucoup d'énergie aussi ...

mais est ce vraiment important pour 20 ans ? un peu superficielle cette année, pas grand chose pour les autres. Si, des sourires bien sur et de la bonne humeur.



Julie_0001
Vidéo envoyée par julie-scherrer

 

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Julie au pays des cigognes
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